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| Buster Keaton, notre coup de cœur de l'hiver 2022 ❤ |
Voici les films jeunesse vu cet hiver !
Je vous signale ceux qui ont fait l'unanimité par une embardée de ❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤ ! 😄
The scarecrow (L'épouvantail), 1920
Hard Luck, 1921
Go west (Ma vache et moi), 1925
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J'ai découvert en même temps que mes enfants l'enfant terrible du cinéma muet américain ... et quelle claque !!
Nous avons emprunté un dvd de trois courts à la médiathèque : si Hard Luck était vraiment abîmé, les deux autres nous ont vraiment soufflé par leur modernité ! Mention spéciale pour la maison des deux célibataires, dans The scarecrow (cf. photo ci-dessus 👆) : cette scène est incroyable, les enfants ont voulu la passer en boucle une belle dizaine de fois ! Quel rythme, quelle technicité, quel drôlerie !!
Bon Buster keaton : nous nous retrouverons. C'est sûr. On vous aime !! 😄
Âge indicatif : très appréciés dès 7 ou 8 ans, mais peuvent être montré avant - d'autant qu'il s'agit souvent de programmes courts. La plupart d'entre eux sont disponibles en streaming sur le Net, en anglais, mais il vous suffira de traduire en direct les quelques intertitres dans l'oreille de votre enfant. 😊 The scarecrow est ICI, Go west, LÀ.
John Turteltaub, 1994
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Rasta Rocket est ce que j'appelle "un film d'équipe". Dans ce genre de film, la structure est toujours la même : un solitaire marginal rencontre sur son chemin une jolie brochette d'autres dézingués et les embauche. Ensemble, ils constituent une équipe de choc méga-attachante, qui va rafler tous les honneurs (ou pas). Des 7 mercenaires, au Seigneur des anneaux, en passant par les Avengers, cette structure récurrente est absolument délicieuse !!
Film culte des années 90, il n'a pas pris une ride. On aime le doublage français complètement pourri - ici, curieusement, ça participe à l'ambiance mal rabotée ! - le jeu très maladroit des acteurs et l'humour un peu mèmère ... Oui, on adore !!
Âge indicatif : dès 9 ans. C'est un film bon-enfant, mais qui fait se sentir très "pré-ado" ! ❤ Bande annonce ICI.
George Seaton, 1947
Grosse déception pour ce "film de Noël" ... Bouh, elle est où, la magie ? 😒
Les doublages en français sont horribles (et cette fois, ce n'est pas charmant du tout), les acteurs guindés, et que de longueurs !! Les scènes de procès, en particulier, sont de peu d'intérêt et étirent le film à n'en plus finir ...
Bon, l'année prochaine, ce sera Capra, avec La vie est belle ! Et cette fois, j'en suis sûre : la magie sera au rendez-vous. 😉
Âge indicatif : malgré le sujet très enfantin, il sera difficile de suivre les rebondissements juridiques du dernier tiers du film avant 10 ans. Bande annonce ICI.
Hayao Miyazaki, 2002
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Une magnifique quête initiatique, pleine de subtilité - comme d'habitude avec Miyazaki, le manichéisme gentils/méchants se trouve fondamentalement flouté. Il s'agit d'une œuvre monumentale - certainement mon Miyazaki favori, et c'est la raison pour laquelle je ne voulais pas le montrer trop tôt aux enfants ! Ce type de film oblige le spectateur à repenser radicalement son rapport au monde - ce serait dommage de n'y voir qu'un divertissement !
Âge indicatif : cela vaut le coup d'attendre les 9 ou 10 ans de l'enfant pour montrer ce film ... Il n'en sera que plus apprécié ! Notez que pour les enfants peu habitués aux motifs du folklore nippons, certains fantômes peuvent faire peur. La transformation des parents en cochons, au début du film, est assez trash, est très lourde symboliquement pour de jeunes enfants. Bande annonce ICI.
Alain Gagnol, 2010
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Un thriller pour enfant doublé d'une fine parodie de série B : voici les ingrédients d'un divertissement familial parfait ! Notre héros - je parle du chat, bien entendu - est criant de vérité. Il trace comme une virgule, un pont entre deux univers ... qui étaient destinés à se rencontrer. Ha ha, et la scène du petit chien furax qui se met dans tous ses états dès que notre ami félin passe au-dessus de son jardin ...
Les gangsters sont de vrai gangsters de films - moches, méchants, et délicieusement stupides.
C'est enfin un hymne à Paris, et la scène finale, véritable séance acrobatique sur la façade de Notre-Dame, est à couper le souffle.
Âge indicatif : dès 8/9 ans. Le scénario est complexe, et les tensions nombreuses. Le fait que le cambrioleur soit en fait un "gentil" peut interroger les plus jeunes. Bande annonce ICI.
Pete Docter , 2002
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Tout le génie des studios Pixar : créer de toutes pièces un univers foisonnant et inédit, à partir d'un élément simple de la vie quotidienne. Quelle richesse, les idées génialissimes s'enchainent ! Et les personnages sont tellement attachants ... Bref, je ne m'étends pas trop sur ce film, car je sais que vous le connaissez : c'est de l'or en barre !
Âge indicatif : dès 7 ans sans soucis. Les plus jeunes auront peut-être besoin d'explications sur la production d'énergie et son stockage ... D'autant qu'ici, c'est assez farfelu ! Bande annonce ICI.
Francis Veber, 1976
Ce n'est pas le meilleur Pierre Richard, mais ce sera donc par lui que mes enfants auront découvert son personnage de pantin naïf - pas aussi accentué que dans d'autres films, ceci dit. L'histoire est simple et émouvante, et tisse, au passage, une véritable critique du capitalisme et de la société patronale. L'ensemble est un peu inégal, parfois bancal, mais le burlesque décalé est assez fin, sans être forcé.
Et la question ne manquera pas de se poser après la projection : peut-on tout acheter ? 😏
Âge indicatif : Dès 10 ans. Bande annonce ICI.
Dan Scanlon, 2020
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Encore un Pixar, oui, mais d'une autre veine - John Lasseter, le père fondateur du studio, l'a quitté en 2018 dans des circonstances bien moches. J'avais hâte de voir comment ses ex-collaborateurs allaient s'en tirer sans lui. Et bien : ils s'en tirent bien !! Comme d'habitude, voici une histoire neuve, sur fond d'univers unique et déjanté. C'est aussi une critique subtile de la modernité, et un film sur le deuil familial ... Le récit est cohérent, l'épilogue, intelligent, les personnages, consistants. Une réussite !
Âge indicatif : dès 8 ans. Bande annonce ICI.
Eric Bergeron, 2011
Un scénario classique, mais réécrit avec finesse et beaucoup de gaieté. La musique est comme un personnage à part entière, dans ce film, et c'est d'ailleurs elle que nous avons préféré ! Nous chantons La Seine en boucle, et nous nous sommes amusés à décrypter tous les anachronismes musicaux. Lorsque l'orchestre joue, on voit à l'image un tuba et une grosse caisse ... mais on entend une guitare électrique et une contrebasse ! 😄 Un décalage amusant qui a interpellé les enfants !
Bon, l'héroïne a un physique de Barbie et ses chorégraphies sont un peu plates. Dommage, car pour le reste, c'est charmant de A à Z.
Rémi Chayet, 2015
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On avait aimé Calamity ... On a adoré Tout en haut du monde !! Un monument dans l'histoire de l'animation, aux doux parfums de Jules Verne et de Jack London ... N'oubliez pas votre plaid, accessoire indispensable au film : les vastes paysages glacés sont rendus avec tant de justesse que vous allez avoir froid ! 😄 On retrouve la technique en aplats chère à Rémi Chayet, qui ne s'attache pas aux détails, mais brosse l'essentiel avec tant de vérité. L'économie percutante d'effets de cette production à budget restreint laisse notre imagination se déployer et accéder à une beauté brute.
Les doublages sont excellents, les bruitages, hyper réalistes - oh, cette glace qui craque !, et cela ne gâte rien, bien sûr.
Et le scénario ?
"Ah, ben : ça, c'est une histoire qui change !", s'est exclamé Antonin à la fin de la projection.
Et il a bien raison. 😊
Âge indicatif : dès 8 ans. Les intrigues très politiques du début seront sans doute à expliciter pour les plus jeunes. Bande annonce ICI.
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Côté documentaire, un coup de cœur magistral pour la série Les chemins de l'école (dès 6 ans). L'idée est toujours la même, et chaque épisode nous plonge dans un environnement à fortes contraintes géographiques. Les jeunes spectateurs découvrent, à travers des portraits de petits de leur âge, la vie quotidienne de ces enfants du bout du monde. L'accès à l'eau, à l'électricité et à l'éducation ne vont pas de soi ; ce sont, pour bien des familles, de véritables gageures du quotidien. Et pour tous, le chemin de l'école est fort long, semé d'embûches et de dangers.
Je finis en larmes à la fin de chaque épisode, et je suis émue rien qu'à écrire ces lignes ... Ces destins d'enfants me touchent au-delà du dicible !
Vous trouverez facilement quelques épisodes en streaming - certains sont plus longs que d'autres, nous les visionnons sur deux semaines dans ces cas-là. C'est notre petit rituel du dimanche : une soupe devant un documentaire d'une vingtaine de minutes, avant de filer au lit de bonne heure, avec ces images fortes dans la tête ...
ICI, vous ferez la connaissance de Nasta, qui vit à Mayotte et traverse son bidonville quatre fois par jour ; LÀ, vous découvrirez ce que la vie en Roumanie, au Pérou ou aux Philippines peut avoir en commun ; ICI, vous embarquerez pour la Birmanie, aux côté de San, Wai et Myo ; LÀ, vous découvrirez la vie de Luz Maria au Mexique ... Bon, il y a de quoi faire, et si vous en voulez encore, je suis sûre que votre médiathèque a quelques Dvd de cette série dans ses trésors !
Nous avons emprunté le long-métrage de Pascal Plisson, qui a inspiré ce feuilleton géographique, et nous le regarderons de la même manière, par tranches de 20 minutes.
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Je vous souhaite de belles séances cinéma en famille ! Dites-moi vite ce que vous regardez de bon ! 😋
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