La composition du sang : 3 expériences sensorielles

 

En septembre 2018 (les enfants avaient 6 et 7 ans), j'avais publié un petit livret scientifique à destination des enfants sur la composition du sang. Je vous promettais alors d'enchainer très vite sur des activités sensorielles permettant aux petits de mémoriser les trois éléments de notre sang, et puis ... Ce projet était passé aux oubliettes. 😕 Merci à MarieTroise de me l'avoir rappelé dans un commentaire récent, je répare l'omission aujourd'hui !

 

En lisant le petit livret illustré (disponible gratuitement ICI), l'enfant découvre que le sang est composé :

 

- de plasma (à 55%), mélange d'eau et de sels minéraux.

- de globules rouges (à 44%) qui transportent l'oxygène et le dioxyde de carbone. 

 

 
- de globules blancs, qui assurent la défense de l'organisme. 

 

 
- et de plaquettes, qui sont des fragments de cellules et assurent la coagulation et la formation des croûtes en cas de blessures. Globules blancs et plaquettes représentent à eux deux 1% du volume sanguin total.

Attention ! Les petites expériences du jour ne sont pas des expériences scientifiques ; ce sont des expériences sensorielles. Elles n'ont pas d'autres objectifs que de fixer le vocabulaire ci-dessus dans les jeunes mémoires, et de s'amuser beaucoup en patouillant passionnément. 😉

Voici trois moyens d'y parvenir :

Option 1 : Le bac sensoriel

Matériel : 

 

- Billes d'eau  rouge pour les globules rouges.

- Balles de ping-pong pour les globules blancs.

- Briquettes de Lego parme (ou beige) pour les plaquettes.

- Eau pour le plasma.

 

Je n'ai pas retrouvé de photographies de la préparation de cette activité, proposée en septembre 2018. Peut-être d'ailleurs n'en avais-je pas prises !, car le mode d'emploi est simple : réunissez tout le matériel et désignez-le à votre enfant en lui expliquant le rôle que chaque objet va jouer : "On dirait que ces balles seraient les globules blancs ..." etc. Versez tout dans un grand bac et laisser l'enfant patauger gaiement.

Louiselle s'était empressé d'ajouter des coquillages pour jouer les "méchants" - les maladies, quoi.

Voici une petite vidéo de l'époque - mettez le son, c'est trop mignon !!! 😍

Vous constatez au passage que la Damoiselle de 6 ans a retenu le vocabulaire ... Sauf peut-être "virus", mais celui-ci, je vous rassure, elle a eu l'occasion de le fixer par la suite ! 😂

Option 2 : Une tambouille en cuisine

 

Si vous n'aimez pas jouer avec la nourriture, passez votre chemin ! Nous on adore ça, et je ne peux m'empêcher de penser à chaque fois que manipuler de la farine ou du riz est plus sain que de jouer avec du plastique. Mais si cela vous offusque, rendez-vous directement à l'option 3 ! 😉

 

Matériel : 

 

- Céréales type Cheerios.

- Colorant alimentaire rouge et jaune.

- Chamallows blancs. 

- Briquettes de Legos parme ou beige.

- Eau.

 

Une fois de plus, le mode d'emploi est simple : on prend le tout et on mélange ! Mais cette fois, j'ai de jolies photos pour illustrer la recette, puisque ce sont les enfants, bien sûr, qui se chargent de la réaliser.

Je précise que la recette, bien qu'elle soit, à strictement parler, comestible, ne sera pas mangeable. Il vaut mieux prévenir l'enfant en amont, qui sera peut-être frustré de ne pas aimer la préparation à la fin. Ici, c'est simple : les enfants n'aiment pas ni Chamallows, ni les céréales. Ils n'ont donc même pas l'idée de vouloir y goûter ! 😊

On commence par préparer les gros globules blancs : ce seront les chamallows, coupés en deux.

On verse ensuite des Cherrios dans un saladier : "Oh Maman, on dirait vraiment des globules rouges !". N'est-ce pas ? Sauf que les globules rouges ... sont rouges. Hop, un trait de colorant alimentaire.

On mélange ...

Et encore ...

 

Parfait ! Au plasma, maintenant ! Il s'agit de colorer une belle quantité d'eau en jaune.

On ajoute les globules rouges au plasma ...

On additionne de globules blancs, on saupoudre de plaquettes - de petits Legos, qui illustrent bien le rôle  "pansement" de ces cellules, qui s'accrochent les unes aux autres ... Mais zut, le bocal est trop petit, ça déborde ! 

 

 

Hop, on transvase le tout dans un grand saladier ...

Miam, le beau bol de sang frais ! Plus vrai que nature ! 😄

Et qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Ben, on y met la patte ... 😉

 

(Et ce qui m'émeut le plus dans ces "vieilles" photos, ce sont les petits tatouages que les enfants portaient à l'intérieur du poignet ... Nous revenions d'un festival quelconque ... C'était une autre époque ... 😐 )

3. Option réaliste : Réalisation de figurines

Patouiller, c'est bien beau, mais ressaisissons-nous. Un peu de sérieux, je vous prie. Fabriquer son propre matériel pédagogique, voilà qui est plus raisonnable, et permet de garder une trace de tout cela. La pâte fimo est parfaite, mais si vous n'en avez pas, vous trouverez un autre médium !  Argile, pâte à modeler, papier mâché ... Et si vous préférez la laine, jetez un œil à ces créations. So sweeeeet, isn't it ? 😍

Matériel :

- Pâte autodurcissante rouge, blanche et beige.

- Outils de modelage ou de cuisine (facultatif).

 

Pas besoin de tuto, hein : laissez l'enfant modeler à sa guise, en choisissant les outils qui lui conviennent ...

L'avantage de la fimo sur la pâte à modeler, c'est qu'elle durcit à la cuisson et se conserve ensuite très bien à l'air libre. Cuisez les figurines une trentaine de minute (ajustez le temps de cuisson à leur épaisseur) dans un four préchauffé à 110°C. 

 

À présent dites-moi : quel type de patouille plait le plus à votre famille ? 

 

Préférez-vous le jeu avec l'option 1, l'orgie délirante avec l'option 2, ou la pérennité avec l'option 3 ? 😄

Prenez bien soin de vous, et joyeux Pont de l'Ascension pour ceux qui le font ! 😘