Depuis la naissance des enfants, notre rituel du coucher a beaucoup changé, mais d'aussi loin que je me souvienne, nous en avons toujours eu un. Sa nécessité s'est très vite imposée face aux difficultés d'endormissement de notre aîné ; et notre famille y a tant gagné, que cette routine s'est enracinée, s'est développée, et aujourd'hui, alors qu'elle semble justement se stabiliser, nous n'envisageons plus de nous en passer ! 😊
Quelques précisions d'ordre général avant de vous décrire notre routine :
- Nos deux enfants dorment dans des lits au sol (Antonin depuis ses 21 mois, et Louiselle depuis ses 3 semaines). Cela se passe merveilleusement bien depuis longtemps, et j'avoue que j'apprécie l'idée - dans la mesure où mes enfants sont de piètres dormeurs - qu'ils puissent éventuellement se relever pour jouer paisiblement quand ils n'ont pas sommeil. Il est à noter que si Antonin ne s'en prive pas - parfois aussi le soir, mais il retourne sagement dans son lit quand le marchand de sable passe - Louiselle ne le fait jamais. Même durant les interminables "temps calmes" que je lui inflige, elle reste dans son lit. Et passe en revue tous les albums de son panier qui se trouve à son chevet. 😮
- Chaque enfant a une chambre séparée depuis que nous vivons dans notre maison. Avant cela, Louiselle, lorsqu'elle fut en âge de quitter notre chambre, dormait dans la pièce commune. Oui, il était temps de déménager ! En tout cas, je n'ai jamais envisagé de faire dormir les deux enfants dans la même chambre ; lorsque Louiselle est née, Antonin ne faisait pas DU TOUT ses nuits, alors... Et cette décision se confirme à chaque fois que nous avons à les coucher ensemble - si nous dormons chez des amis, par exemple. C'est la java totale. Jusqu'à ce qu'ils tombent d'épuisement, et je dois avouer que j'ai horreur de voir mes enfants tomber d'épuisement... 😟
- Les chambres des enfants ont des portes que nous fermons. Il n'est pas question qu'ils en sortent lors des temps impartis au repos. Antonin essaie parfois - de moins en moins - de tester notre inflexibilité, mais Louiselle jamais - pour le moment. Le matin, Antonin sort de sa chambre seul, fait un tour en cuisine vérifier que nous n'avons laissé trainer aucun biscuit à grignoter, et vient nous rejoindre quelques minutes dans notre lit... avant de décréter, mort d'ennui : "Bon, je remonte jouer dans ma chambre !" 😄
- Nos enfants ne font plus de sieste - ou alors si occasionnellement... - depuis belle lurette. Je crois que Louiselle a arrêté aux alentours de ses 14 mois, quant à Antonin, elles furent toujours problématiques. Damoiseau et Damoiselle ne dorment jamais en voiture (même si le trajet dure toute la journée), ni lorsque nous passons l'après-midi chez des amis. Lorsqu'ils étaient bébés, ils ne s'endormaient jamais en poussette. Nous évitons de passer nos nuits à droite à gauche, parce que nous avons beaucoup de difficulté à les endormir lorsqu'ils ne sont pas dans leurs lits. Ils ne se sont jamais endormis en pleine nature, ni au milieu du salon... Mais ce que j'aurais aimé qu'ils aient cette faculté !! Quoiqu'il arrive, et ce sera le cas jusqu'à leur 4e anniversaire, ils restent dans leur chambre pendant 1h30 tous les après-midis. Ils se reposent, mais ne dorment pas. Du coup, l'endormissement le soir est généralement rapide.
- Antonin a besoin d'une veilleuse. J'ai choisi un modèle qu'il puisse actionner tout seul en pleine nuit, mais hélas ! Si la nuit est trop sombre (il dort pourtant avec les volets entre-ouverts et bénéficie, quelle que soit la lune, d'un réverbère apposé contre notre façade), il m'appelle. Bon, OK, sauf que s'il se rendort aussitôt, cela n'est pas mon cas à moi ! Il fut aussi un temps où son rituel du coucher comportait une bougie, qu'il soufflait lui-même pour symboliser l'extinction des feux. Un soir, le Damoiseau la refusa net, et ne changea plus d'avis. Mais je proposerai peut-être ce rituel à Louiselle un de ces quatre, je le trouve vraiment apaisant et poétique !
- Antonin a besoin d'une tétine - et c'est de notre faute. Nous avons compris cela trop tard, mais nous avons fait, du coup, très attention pour Louiselle : notre fille a eu - si le besoin semblait s'en faire sentir - une tétine lorsque j'ai dû stopper l'allaitement (elle avait 10 jours), mais nous l'en avons progressivement sevré aux alentours de ses 6 mois. Cela s'est très bien passé. Jeunes parents, attention : passé ce cap, c'est la galère totale ! Je ne veux pas arracher mon Damoiseau à sa tétine, ce serait franchement violent aujourd'hui, et j'essaie de l'amener à l'idée qu'il faut qu'il la lâche... Il ne semble pas de mon avis. 😟
- Nos deux enfants dorment dans des lits au sol (Antonin depuis ses 21 mois, et Louiselle depuis ses 3 semaines). Cela se passe merveilleusement bien depuis longtemps, et j'avoue que j'apprécie l'idée - dans la mesure où mes enfants sont de piètres dormeurs - qu'ils puissent éventuellement se relever pour jouer paisiblement quand ils n'ont pas sommeil. Il est à noter que si Antonin ne s'en prive pas - parfois aussi le soir, mais il retourne sagement dans son lit quand le marchand de sable passe - Louiselle ne le fait jamais. Même durant les interminables "temps calmes" que je lui inflige, elle reste dans son lit. Et passe en revue tous les albums de son panier qui se trouve à son chevet. 😮
- Chaque enfant a une chambre séparée depuis que nous vivons dans notre maison. Avant cela, Louiselle, lorsqu'elle fut en âge de quitter notre chambre, dormait dans la pièce commune. Oui, il était temps de déménager ! En tout cas, je n'ai jamais envisagé de faire dormir les deux enfants dans la même chambre ; lorsque Louiselle est née, Antonin ne faisait pas DU TOUT ses nuits, alors... Et cette décision se confirme à chaque fois que nous avons à les coucher ensemble - si nous dormons chez des amis, par exemple. C'est la java totale. Jusqu'à ce qu'ils tombent d'épuisement, et je dois avouer que j'ai horreur de voir mes enfants tomber d'épuisement... 😟
- Les chambres des enfants ont des portes que nous fermons. Il n'est pas question qu'ils en sortent lors des temps impartis au repos. Antonin essaie parfois - de moins en moins - de tester notre inflexibilité, mais Louiselle jamais - pour le moment. Le matin, Antonin sort de sa chambre seul, fait un tour en cuisine vérifier que nous n'avons laissé trainer aucun biscuit à grignoter, et vient nous rejoindre quelques minutes dans notre lit... avant de décréter, mort d'ennui : "Bon, je remonte jouer dans ma chambre !" 😄
- Nos enfants ne font plus de sieste - ou alors si occasionnellement... - depuis belle lurette. Je crois que Louiselle a arrêté aux alentours de ses 14 mois, quant à Antonin, elles furent toujours problématiques. Damoiseau et Damoiselle ne dorment jamais en voiture (même si le trajet dure toute la journée), ni lorsque nous passons l'après-midi chez des amis. Lorsqu'ils étaient bébés, ils ne s'endormaient jamais en poussette. Nous évitons de passer nos nuits à droite à gauche, parce que nous avons beaucoup de difficulté à les endormir lorsqu'ils ne sont pas dans leurs lits. Ils ne se sont jamais endormis en pleine nature, ni au milieu du salon... Mais ce que j'aurais aimé qu'ils aient cette faculté !! Quoiqu'il arrive, et ce sera le cas jusqu'à leur 4e anniversaire, ils restent dans leur chambre pendant 1h30 tous les après-midis. Ils se reposent, mais ne dorment pas. Du coup, l'endormissement le soir est généralement rapide.
- Antonin a besoin d'une veilleuse. J'ai choisi un modèle qu'il puisse actionner tout seul en pleine nuit, mais hélas ! Si la nuit est trop sombre (il dort pourtant avec les volets entre-ouverts et bénéficie, quelle que soit la lune, d'un réverbère apposé contre notre façade), il m'appelle. Bon, OK, sauf que s'il se rendort aussitôt, cela n'est pas mon cas à moi ! Il fut aussi un temps où son rituel du coucher comportait une bougie, qu'il soufflait lui-même pour symboliser l'extinction des feux. Un soir, le Damoiseau la refusa net, et ne changea plus d'avis. Mais je proposerai peut-être ce rituel à Louiselle un de ces quatre, je le trouve vraiment apaisant et poétique !
- Antonin a besoin d'une tétine - et c'est de notre faute. Nous avons compris cela trop tard, mais nous avons fait, du coup, très attention pour Louiselle : notre fille a eu - si le besoin semblait s'en faire sentir - une tétine lorsque j'ai dû stopper l'allaitement (elle avait 10 jours), mais nous l'en avons progressivement sevré aux alentours de ses 6 mois. Cela s'est très bien passé. Jeunes parents, attention : passé ce cap, c'est la galère totale ! Je ne veux pas arracher mon Damoiseau à sa tétine, ce serait franchement violent aujourd'hui, et j'essaie de l'amener à l'idée qu'il faut qu'il la lâche... Il ne semble pas de mon avis. 😟
Et à présent, notre rituel :
(Les heures sont approximatives : en général, nous essayons d'amorcer le coucher lorsque nous détectons les premières traces de fatigue - dans une limite horaire raisonnée et raisonnable, bien sûr. Nous ne sommes pas à une demi-heure près, quoi, mais évitons aussi de trop décaler ce déroulé.)
18h30 : Dîner - en famille en semaine, entre enfants le week-end.
18h50 : Temps de jeu court dans la pièce commune, permettant aux parents de remettre la cuisine en ordre.
19h05 : Grand moment : visionnage d'un dessin animé. Si. Parce mes enfants, comme tous les enfants, ADORENT regarder des dessins animés. Mais que nous sommes, nous, trèèèèès récalcitrants à cet égard. Nous avons trouvé un super truc : nous ritualisons. Un dessin animé court, adapté à leur âge et visionné sur les genoux de Papa ou Maman, qui côte-à-cote, prennent aussi plaisir au spectacle et verbalisent le cas échéant, oui. Mais seulement à ce moment de la journée. Quoi, il est dix heures du matin et tu brûles de regarder La petite taupe ? Désolé, mon chéri. Tu sais bien que les dessins animés, c'est le soir, avant de se coucher. Mais je retiens que c'est celui-là que tu veux voir, et nous le ferons.😏
19h10 : Tout le monde monte dans les chambres, et les enfants les rangent. Nous sommes encore très présents lors de cette délicate opération - généralement, un adulte encadre un enfant dans sa chambre, mais si l'un a fini avant l'autre, ils terminent de ranger la chambre la plus en désordre ensemble. Les enfants s'activent de bon coeur à condition que l'on soit très présent : "Tu préfères ranger les livres ou les voitures ? Bon, les livres. Alors, tu ranges les livres, et moi, les voitures, d'accord ? Oh, regarde, il reste un album ici. Oui. Et un autre là. Bon. Et maintenant, peux-tu ramasser ces trois pièces de legos sous le radiateur, s'il-te-plait ?" etc. Le fait de guider verbalement porte vraiment ses fruits, essayez ! 😉
19h15 : Chaque enfant choisit un album. Mon mari ou moi lisons les deux livres aux deux enfants ensemble.
19h15 : Chaque enfant choisit un album. Mon mari ou moi lisons les deux livres aux deux enfants ensemble.
19h25 : Chaque enfant regagne sa chambre, Antonin court faire pipi si besoin, Nous distribuons un verre de lait à chacun, et je passe d'une chambre à l'autre pour chanter une chanson (laissée au choix de l'enfant) et faire un gros câlin. Je règle, si besoin, l'horloge-jouet d'Antonin sur l'heure approximative de son réveil (7h00). Je prends souvent quelques minutes pour parler de la journée passée et poser les balises de la journée à venir. Pendant ce temps, mon homme aussi va d'un enfant à l'autre pour le dernier câlin. Entre 19h30 et 19h45, nous les quittons pour la nuit.
Et voilà ! 😉
Nous les quittons pour la nuit car à présent, nos enfants "font" leur nuit, et j'envoie une pensée très très affectueuse aux parents chez qui ce n'est pas encore le cas - et qui seront dispensés de lire le paragraphe suivant...
Car il faut quand même le dire, entre parents-d'enfants-qui-"font"-leurs-nuits : il y a les nuits d'orage, les nuits-moustiques, les nuits-rhumes, les nuits "j'ai-perdu-ma-têtine", les nuits "j'ai-perdu-mon-doudou", les nuits "j'ai-mal-aux-dents", les nuits trop noires, les nuits-pipis-au-lit, les nuits "j'ai-entendu-un-tout-petit-bruit-qui-me-CASSE-les-oreilles" (sic), etc. Un bisou, un câlin et le bambin se rendort illico... Pas nous... 😐
Mais, chuut ! 😉
Nous les quittons pour la nuit car à présent, nos enfants "font" leur nuit, et j'envoie une pensée très très affectueuse aux parents chez qui ce n'est pas encore le cas - et qui seront dispensés de lire le paragraphe suivant...
Car il faut quand même le dire, entre parents-d'enfants-qui-"font"-leurs-nuits : il y a les nuits d'orage, les nuits-moustiques, les nuits-rhumes, les nuits "j'ai-perdu-ma-têtine", les nuits "j'ai-perdu-mon-doudou", les nuits "j'ai-mal-aux-dents", les nuits trop noires, les nuits-pipis-au-lit, les nuits "j'ai-entendu-un-tout-petit-bruit-qui-me-CASSE-les-oreilles" (sic), etc. Un bisou, un câlin et le bambin se rendort illico... Pas nous... 😐
Mais, chuut ! 😉