Louiselle a eu 7 mois cette semaine et notre appartement n’a plus de secret pour elle !
Depuis mon dernier article sur le sujet,
ses centres d’intérêt ont un peu changé. Les goûts de la Damoiselle
s’affirment et elle peut à présent les exprimer pleinement depuis
qu’elle est la championne hors catégorie du quatre pattes. Et si les balles et les récipients légers
remportent toujours une adhésion sans faille (ah, la dînette d’Antonin
!), la Damoiselle s’est découvert d’autres passions récemment. Voici
donc un petit tour d’horizon qui inspirera peut-être certains d’entre vous :
- Louiselle se passionne pour les visages. Son frère
lui prête obligeamment sa poupée et elle n’en finit pas de l’observer,
la toucher, la suçoter. Il y a quelque temps, j’ai tricoté à cette
poupée un petit bonnet, juste un poil trop grand pour qu’Antonin puisse
s’exercer à l’ôter et à le remettre, mais il ne s’y est, pour le moment,
pas intéressé. En tous cas, cette petite poupée métisse est parfaite
pour les expérimentations de Louiselle, avec son corps tout souple et
tout doux !
Du coup, je propose aussi à Louiselle l’imagier de notre famille
que j’ai fait pour Antonin et dont j’ai arrondi les angles pour qu’elle
puisse l’explorer sans danger. Elle s’y plonge avec beaucoup de
concentration et de sérieux et souvent son frère le lui « lit », en
tournant doucement les pages devant elle et en faisant des commentaires
dans sa langue (que Louiselle semble comprendre sans aucune difficulté,
contrairement à moi…). C’est chou ! Dans le même esprit, je lui propose un petit miroir dans lequel elle peut observer son propre visage et jouer sur son apparition/disparition.
- D’ailleurs, les livres commencent à intéresser
très sérieusement la Damoiselle. J’ai donc disposé un petit panier
contenant des petits formats très solides qu’elle peut malmener sans
dommage. Elle s’exerce à tourner les pages !
Et quand elle s’y interresse d’un peu trop près (comprenez : bouche
baveuse en avant prête à engloutir !), son frère lui rappelle avec zèle
une des règles de la maison : "Non, non, non ! On ne peut pas !" . Car chez nous, quoiqu’on les dévore, on ne mange pas les livres, même si on a 7 mois.
- Les jeux de langue la font rire aux éclats ! Elle
adore quand Antonin et moi imitons le cri des animaux ou que nous
chantons et mimons les comptines préférées de son grand frère ("Pomme de Reinette et pomme d’Api" et "Les petits poissons dans l’eau" ). Et la bonne vieille comptine-chatouille "La p’tite bête qui monte" la fait se tordre – dans tous les sens du terme…
- Nous jouons beaucoup avec nos cubes en mousse – qui
n’avaient d’ailleurs que médiocrement intéressé Antonin au même âge. Je
les empile et Louiselle joue au bulldozer : détruire la tour, attraper
un à un les malheureux cubes éparpillés, les secouer, les mordre en
poussant des feulements sauvages, les jeter au loin… Ce serait un jeu
sans fin si Antonin ne décidait généralement d’y mettre le holà, en
remisant les cubes maltraités d’un air digne. Je le soupçonne d’être
légèrement vexé que ce ne soit pas à lui que je propose de détruire mes
tours !! ;-)
- J’ai ressorti également notre corbeille de petits instruments de musique
dont j’ai ôté certains items dangereux (grelots frêlement accrochés…)
ou inutilisables pour elle (harmonica, ou claves qui nécessitent la
station assise). Notre tambourin les a rejoint sur son étagère basse.
Pour la Damoiselle qui aime frapper le sol en cadence du plat de la
main, c’est l’instrument idéal ! Elle s’y intéresse très longuement, et
outre le son produit, l’éclat des éléments métalliques n’y est pas pour
rien.
Et puis, il y a les bons vieux classiques, qu’on ne
présente plus : les hochets favoris (j’ai ôté définitivement la panière,
qui en contenait trop, lassée qu’Antonin les deverse sous le nez de sa
soeur ; je n’en dispose à présent que trois à la fois, que je change
régulièrement), les objets roulants tels que la roue musicale, derrière
lesquelles Louiselle cavale sans relâche ; en plus, comme notre plancher
est penché, les dits-objets font parfois des choses étranges (comme de
revenir entre ses mains alors qu’elle vient de les propulser au loin)
qui la ravissent.
Les oubliés, chez nous, ce sont les anneaux de dentition. Toujours rien à l’horizon… Je ne vais pas m’en plaindre… ;-)
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