L’avantage des poussettes « face à la mère », c’est qu’on peut avoir de grandes conversations
avec son enfant, yeux dans les yeux, lors des promenades. Antonin, qui
est fort bavard, ne se prive pas de me faire tout un tas de commentaires
sur ce qu’il peut observer tout autour de lui. Cependant, depuis
quelques semaines, son discours se fait un tantinet répétitif : "Kaki, kaki… kaki, kaki, kaki… Kaki… Oh, kaki…" .
Une « kaki » désigne une voiture dans le verbiage du Damoiseau. Or dans les rues de notre ville, des voitures, il y a en a des tas et des tas
: il y a celles qui sont garées le long du trottoir, nez à cul,
serrées-serrées, et qu’il convient de désigner une à une sans en oublier
une seule ("Kaki, kaki, kaki…" ) et comme si cela ne
suffisait pas, il y a celles qui circulent sur la chaussée et déboulent
brusquement dans notre champ de vision ("Ah, KAKI !" – "Et oui, mon chèri, quelle surprise, hein ?" ). Je vous laisse imaginer ce que ça donne quand nous sortons aux heures de pointe…
Mais depuis quelque jours, Antonin transfère cette passion à ses petites voitures-jouets.
C’est une nouveauté. Il s’amuse beaucoup à les faire rouler
verticalement, horizontalement, sur tout un tas de supports différents
(durs, mous…), à les enfouir dans pleins de petits endroits impossibles
(entre les meubles et le mur, sous le canapé ou les étagères, bien au
milieu de la pile de serviettes de toilette, sous les matelas…).
Voilà, ça devait arriver un jour, n’est-ce pas ? J’avoue que cela nous
fait drôle, à nous ses parents qui, en fait de voitures, ne connaisons
guère que les 2 chevaux, les 4L (je sais, je date…)… et les AX ! Mais rassurez-vous, les casseroles du Damoiseau sont loin d’être délaissées pour autant !
Moi aussi je suis vraiment pour les poussettes face au parent, je trouve ça tellement frustrant quand je dois prendre la poussette canne !
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