Regardez la dernière photo de cet article : lorsque j’ai vu ce mobile la première fois, j’ai eu un coup de foudre intégral et je me suis bien promis de le réaliser un jour. Hier, j’ai donc rassemblé toute une série de chutes de papier aux couleurs de l’arc-en-ciel et je me suis mise au travail. Seulement voilà : après un nouveau coup d’oeil à l’original, il m’est apparu qu’il fallait, pour le réaliser avec succès, défier un peu les lois de la pesanteur. Et bien, croyez-moi ou pas, cela m’a fait peur. Et c’est ainsi qu’est né mon rainbow mobile à moi, certainement moins dansant (quoique !), mais réalisable en quelques quarts d’heure et pour zéro euros.
Au moment de partager avec vous cette nouvelle réalisation, une question s’est posée à moi : ce mobile arc-en-ciel, était-il montessorien, ou pas ?
Non, me suis-je dit dans un premier temps, parce que cela se saurait.
Mais si, ai-je pensé ensuite. Du moins me semble-t-il. Que les spécialistes me corrigent si mon raisonnement est faux, qui est le suivant : la progression des mobiles a été initiée, non par Maria Montessori elle-même, mais par ses collaborateurs ; lorsque Maria Montessori revient en Europe après son exil en Inde, c’est à Adèle Costa Gnocchi qu’elle confie le soin de mettre sur pied un programme de développement. Cette contingence m’autorise à imaginer d’intégrer ce mobile arc-en-ciel à la progression générale, dans la mesure où, présenté à un enfant de 4 ou 5 mois, il l’incite à distinguer les couleurs (les formes et leurs tailles étant par ailleurs semblables). Non ? Dites-moi vite ce que vous en pensez !
J'en pense que je ne connaissais pas et que je le trouve très beau donc je copie ton idée pour la petite soeur prévue en mai :)
ReplyDelete