A deux pas de chez mes beaux-parents, dans le Pays d’Auge, se trouve un centre de sauvegarde de la faune qui s’occupe d’animaux sauvages blessés. Il a pour nom « La Dame Blanche » (d’après le surnom de notre fantômatique chouette effraie), et se compose d’une clinique et d’une ferme nature. L’objectif est, bien sûr, de relâcher les animaux, une fois soignés, dans la nature, mais cela n’est pas toujours possible. Les rescapés deviennent alors résidents officiels du parc, dans un cadre de vie assez idyllique, je dois dire !
Et c’est ainsi qu’Antonin découvrit les animaux bien de chez nous, qu’ils soient sauvages (blaireaux, renards, corbeaux…) ou domestiques (ânes, chevaux, vaches…). En réalité, ils sont tout aussi fascinants que les animaux exotiques, et combien de fois avons-nous, dans une vie, l’occasion de caresser une biche ou un cochon de Bayeux ?
Suivez le petit guide…
Saviez-vous que les cochons d’Inde ne sont heureux qu’en meute ? Qu’ils sont originaires du Nouveau-Monde et qu’ils doivent leur nom à Christophe Colomb qui, dans son journal, les compare à de petits cochons ? On apprend plein de choses, à la Dame Blanche ! Quant à moi, j’ai bien écouté leur cri (car ils ont un cri), afin de savoir le reproduire quand mon fils me le réclame !
Au moins, contrairement à la plupart des zoos, la proximité avec l’animal était optimale ! Antonin a enlacé une chèvre et a posé sa tête sur son cou dans un gros calin ! Mais la bête s’est ensuite mise en devoir de machouiller le pull de mon mari, il a fallu filer dare-dare !
Un monde merveilleux où les biches sont apprivoisées... |
J’ai eu une petite appréhension en voyant l’enclos du sanglier, mais ce gros bonhomme (il ressemblait vraiment aux sangliers dodus d’Astérix !!) était vraiment très placide. Antonin et lui ont fait copain-copain (comme cochon, bien entendu…)
Ces poules de compèt' étaient aussi grande que le Damoiseau ! |
Qu'il soit noir ou roux... |
L’exotisme commence sous nos latitudes, et le didon nous le rappelle ! Avec sa tête bleue, son excèdent de chair au-dessus et sous le bec, il est vraiment fascinant ! Sans parler de son cri bizarre…
Beaucoup de petits faons vivent dans ce parc. La raison ? Le syndrôme de Bambi !! Voici de quoi il s’agit : au mois de mai, les cueilleurs de muguet envahissent la forêt et découvrent souvent de petits faons couchés dans les feuilles. C’est la saison où ces bébés sont encore dépendants de leurs mères, lesquelles ne viennent vers eux que pour les nourir. Le reste du temps, elles leur apprennent à rester bien cachés au ras du sol, et surtout à ne pas bouger (c’est la meilleure technique de camouflage). Làs, les humains bien intentionnés que nous sommes pensent que le petit est abandonné, voire orphelin (et les souvenirs larmoyants de notre Disney préféré de nous revenir en mémoire…). Et nous nous chargeons de recueillir le malheureux, commettant ainsi une grave erreur ! Alors, si vous croisez un faon allongé au sol lors de vos promenades de printemps, surtout n’y touchez pas, et passez votre chemin !
Et pour savoir comment ça se passe chez les autres, lisez ceci !
Quelques jours après cette excursion, une de mes amies a offert un très beau cadeau à Antonin, et qui tombait à pic !
Les animaux de la ferme ! |
Virginie, si tu me lis, encore MERCI !
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