Je pourrais rester des heures à contempler ma fille…
Depuis quelques jours, j’ai dans la tête la très belle chanson de Brel
(qui fut un piètre père par ailleurs, mais bon) qu’il écrivit à la
naissance de sa troisième fille, Isabelle. En voici le début :
Quand Isabelle dort plus rien ne bouge
Quand Isabelle dort au berceau de sa joie
Sais-tu qu´elle vole la coquine
Les oasis du Sahara
Les poissons dorés de la Chine
Et les jardins de l´Alhambra
Quand Isabelle dort plus rien ne bouge
Quand Isabelle dort au berceau de sa joie
Elle vole les rêves et les jeux
D´une rose et d´un bouton d´or
Pour se les poser dans les yeux
Belle Isabelle quand elle dort
Quand Isabelle dort au berceau de sa joie
Sais-tu qu´elle vole la coquine
Les oasis du Sahara
Les poissons dorés de la Chine
Et les jardins de l´Alhambra
Quand Isabelle dort plus rien ne bouge
Quand Isabelle dort au berceau de sa joie
Elle vole les rêves et les jeux
D´une rose et d´un bouton d´or
Pour se les poser dans les yeux
Belle Isabelle quand elle dort
Bon père ou non, je pense que Brel a vécu, comme tout adulte peut-être, cette étrange fascination qu'exerce sur nous les nouveaux-nés !
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