Je ne vous apprendrais rien en vous disant que le mois de mai a été
plutôt médiocre…Mais quel que soit le temps, nous nous efforçons de sortir tous les jours
avec les enfants. Même pour Louiselle, qui vient de naître, c’est
important. Emmitouflée dans son écharpe de portage, elle ne voit rien de
la ballade et en profite généralement pour piquer un gros roupillon !
Mais elle s’imprègne des bruits et des parfums environnants, ceux de de
la ville et ceux, plus zens, des parcs où nous nous promenons. C’est
autant de repères pris pour plus tard, quand elle aimera regarder de
tous ses yeux par dessus l’écharpe !
Quant à Antonin, ces promenandes sont absolument vitales (… pour nous ! Il a besoin de se dépenser et nous ferait chèrement payer si nous l’enfermions ! ) ;-)
Par contre, le Damoiseau a de sérieux problèmes d’orientation
; il a beaucoup de mal à nous suivre et a tendance à rebrousser chemin
au milieu de la promenade ou à bifurquer brusquement… Son Papa dit qu’il
le fait exprès pour nous faire tourner en bourrique et que quand il
veut il comprend très bien le mot « Viens ! ». Je ne sais pas trop… Mais
je constate avec effroi qu’Antonin s’éloigne très facilement et
beaucoup, et ne panique pas du tout quand il ne nous voit plus ! Enfin,
c’est une bonne chose qu’il ne panique pas, nous n’élevons pas nos
enfants pour qu’ils soient angoissés, mais j’avoue que j’aimerais qu’il
nous prenne un peu plus comme point de repère. Un point troublant (qui
donnerait raison à mon mari) : quand Antonin nous perd de vue, il se met
tranquillement à notre recherche dans la direction qu’il nous a vu
emprunter pour la dernière fois…
Alors, est-ce vraiment un problème de repérage dans l’espace ? Ou une furieuse envie d’indépendance ?
Ajoutons à cela que le Damoiseau n’a, bien sûr, aucune conscience du danger (voitures en mouvement, parapets avec vides, etc.).
Pour le moment, ce n’est pas très grave puisque nous sortons toujours
à quatre, mon homme étant en congé pour la naissance de la petite, mais
j’appréhende un peu (beaucoup) la perspective de ces
sorties quand je serais seule, avec Louiselle en écharpe, et donc, il
faut l’admettre, moins mobile pour me précipiter ou pour porter Antonin.
Si quelqu’un a des « trucs »…
En attendant, je savoure ces sorties en famille. Voici quelques
photos de l’une d’elle, un jour de grisaille, dans un grand parc
grenoblois emplis d’écureuils. Antonin s’est
immédiatement mis en chasse… Si vous regardez attentivement les photos,
vous verrez ces adorables bestioles…