Chouette, un week-end pascal de trois jours !
Mais zut, le temps fut plutôt au froid, au vent et à la pluie…
Depuis qu’Antonin ne fait plus qu’une seule sieste l’après-midi, son papa et moi avons pris l’habitude, lorsque nous n’avons rien d’autre à faire le week-end, de visiter une exposition le dimanche matin. Il n’y a pas trop de monde, Antonin est très sage à cette heure ; nous mangeons dans un petit snack en ville sur le retour et sommes à la maison à temps pour la sieste du Damoiseau (et de sa maman). L’après-midi s’écoule tranquillement (comme un dimanche, quoi), mais nous avons tout de même l’impression d’avoir eu une journée bien remplie. Profitons-en, car, bientôt, quand la Damoiselle sera là, ce sera plus difficile !
Ce dimanche, nous avons donc dirigé nos pas vers le musée de Grenoble pour visiter l’exposition “Die Brücke“. Le terme désigne un mouvement d’avant-garde allemand : connaissiez-vous ? Moi non, peut-être parce qu’au tout début du XX e siècle, les relations étaient glaciales entre la France et l’Allemagne… cela ne facilite pas la connaissance mutuelle ! “Die Brücke” signifie “le pont” : les jeunes gens qui composent ce mouvement ont tiré leur nom d’une citation de Nietzsche (Ainsi parlait Zaratoustra, 1885) que je trouve franchement intéressante :
” Ce qu’il y a de plus grand dans l’homme, c’est qu’il est un pont et non un but.”
(C’est beau, non ?)
C’est un mouvement qui gagne à être connu, et particulièrement agréable à découvrir au printemps : en effet, tout n’est que
joie de vivre, sentiment de liberté, retour à la nature, simplicité des formes, éclats des couleurs… Antonin a dû le percevoir parfaitement, car il fut d’humeur charmante tout au long de cette longue expo de 130 oeuvres ! Il roucoula de jolies choses à toutes les dames et à bien des messieurs, fut fort intéressé de rencontrer un bébé plus petit que lui dans sa poussette et de caresser le renard en peluche qu’une petite fille lui a gentiment proposé ! Et si nous n’avons pu visiter à notre rythme les deux dernières salles, c’est bien parce que moi je fléchissais (un musée sans siège, merci pour les femmes enceintes, les personnes âgées, handicapées… et les autres !), mais pas lui ! D’ailleurs, ce n’est pas si grave, la fin de l’exposition étant consacrée aux dernières années du mouvement, bien plus sombres en raison de l’exode berlinois de tous ces joyeux campagnards, et de leur enrôlement sur les fronts de la Première guerre mondiale… Nous resterons sur une impression de bonne humeur !
Allez, encore deux des œuvres exposées parmi mes préférées pour
le plaisir de vos pupilles :
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Nature morte aux fleurs,
Cuno Amiet, 1908. |
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Les troncs blancs, Emil Nolde, 1908. |
Pour Antonin, le reste du week-end fut activement mis à profit pour passer maître dans sa nouvelle acquisition : l’
escalade ! (et oui, on n’est pas un petit montagnard pour rien…)
Tout d’abord, savoir monter sur l’
escabeau :
Cela permet d’accéder non seulement aux fenêtres pour regarder le paysage, mais aussi au
lavabo de la salle de bain, en toute autonomie :
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Pour se laver les mains...
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... ou les dents ! |
La méthode a pu être
élargie à tout ce qu’il peut être intéressant à escalader dans un appartement :
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D'ici, on peut accéder... |
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... au matériel d'art plastique des grandes personnes ! |
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Et ici, c'est encore mieux... |
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... La réserve de têtines interdites ! |
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Sans commentaires...
Il va sans dire que quelques
réaménagements s'imposent |
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Enfin, que serait un week-end pascal sans dégustation de
chocolat ? Pour la première fois, Antonin gouta (je devrais dire “dévora”) deux carrés de chocolats noir à 70%.
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Vivement l'année prochaine
et sa chasse aux œufs ! 😉 |
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