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Friday, March 23, 2012

Premiers préparatifs


Bien que mes deux enfants soient très rapprochés d’âge (ils n’auront que 16 mois et demi d’écart, youpla-boum !), je ne suis plus pour la Damoiselle la maman inexpérimentée que j’étais pour Antonin. En particulier en ce qui concerne la préparation de la venue du nouveau petit être.

Pour Antonin, j’étais à la fois submergée par la quantité de produits que le marché propose pour les bébés et la détermination à ne pas me faire avoir. Un stabilisateur pour le bain, ça sert, ça ? Et quelle est l’utilité des couffins quand on a déjà un lit à barreaux ? A la vérité, je ne savais pas du tout répondre à ces questions, alors j’ai opté pour la simplicité volontaire : je n’ai rien acheté du tout ! J’avoue que les premiers jours, le Damoiseau fut parfois habillé comme l’as de pique (ah non, les tenues deux-pièces pour les nouveaux-nés, en fait, ça ne va pas, même si c’est un cadeau de belle-maman), et que nous courûmes parfois en catastrophe acheter des choses de première nécessité. Ainsi, mon mari qui fila passer une après-midi en périphérie de la ville, avec pour mission de trouver quelque chose pour porter le bébé parce que j’étais clouée à la maison faute de quoi ! Il revint avec deux porte-bébés (à 50€ la bête), dont l’un ne servit jamais bien entendu, et l’autre ne servit qu’à lui car je découvris quelques semaines plus tard que mon truc à moi, c’était le portage en écharpe (laquelle écharpe coûte encore 70€, mais quand on aime on en compte pas, pas vrai ?).

A présent, je sais : non, le stabilisateur de bain, ça ne sert à rien, oui, le couffin, c’est très utile.

Utile, un couffin ?

La première chose que m’a crié mon instinct de mère quand Antonin est né, c’est qu’il y avait trop de lumière ! Trop de lumière dans la salle d’accouchement, trop de lumière dans les couloirs, trop de lumière dans ma chambre éclairée aux néons sans lampe de chevet ! Et parallèlement, les berceaux des maternités sont… transparents. Je demandais sans cesse à tous d’éteindre les lumières, je m’interdisais de lire le soir pour ne pas froisser les fines paupières de mon bébé.

Alors cette fois, je suis parée : voilà le premier ensemble de choses que j’apporte à la maternité :


- Un couffin, donc, plutôt ferme et bien solide, suffisamment étroit pour que le bébé se sente “contenu”, mais suffisamment large pour qu’il puisse étendre ses bras.

- Un lange fin pour “fermer” la capote si nécessaire, par exemple lors de la dernière visite de la sage-femme à 21 heures, qui a besoin d’éclairage pour vérifier si votre épisiotomie cicatrise bien (quoi, tout de suite, là ?).

- Une peau de mouton, isolante thermiquement et énergétiquement, pour poser le couffin à même le sol sans risquer de refroidir son précieux contenu.

- Ah, et une lampe de chevet avec une ampoule de 60 watts !

Autre raison majeure pour laquelle un couffin m’apparait aujourd’hui indispensable : la sortie de la maternité, après 10 jours de séjour, est quelque chose d’incompréhensible et de bouleversant pour le nourrisson. Quoi, il y a 5 secondes, il ne savait même pas qu’il existait un “dehors”, et soudain, le voici dehors, et un peu plus tard, dans un autre “dedans” !!!

Au moins, avec un couffin, il retrouve à la maison l’univers confiné et tamisé qu’il a toujours connu. Il retrouve l’odeur de ses draps, la chaleur de sa couverture. Je pense qu’il est très important d’assurer une continuité entre ces deux lieux, d’autant que le retour à la maison s’accompagne d’une émotion chez la mère que l’enfant ressent parfaitement !

Par ailleurs, ce matin, je suis allée prendre le thé chez une amie qui a une petite fille de 7 mois et demi et qui m’a prêté tout un trousseau premier âge adorable.Voilà qui m’a donc motivée pour commencer à préparer le sac pour la maternité !

Voici ce que contiendra le sac pour la petite (bon, il manque pas mal de choses encore, des serviettes de toilette ou des couches par exemple, et bien sûr tout ce qu’il me faut à moi, mais ça, c’est moins motivant !) :

- 6 pyjamas en coton ou en éponge, de différentes épaisseurs, car au printemps par ici, le temps peut aussi bien être franchement frisquet qu’estival. Ne pas perdre de vue également que les premiers jours, le bébé ne peut pas réguler sa température, et qu’il convient donc de l’habiller chaudement (et de le garder en peau à peau ou au moins contre soi le plus possible). Ne pas perdre de vue non plus que les maternités sont surchauffées et que les derniers jours, il convient d’alléger les tenues ; sans quoi, c’est le rhume assuré en découvrant son home sweet home dans lequel il (ne) fait (que) 23°C !!

Flashy mais mignon

- 6 bodies.

Si vous pouviez voir comme c'est petit...

- 4 brassières de coton, doublée ou non.

J'aime cette matière...

- 2 turbulettes jumelles (je suis émue, ce sont celles que j’avais déjà apporté à la maternité pour Antonin !).


- 2 petites salopettes pour le jour de la sortie ; non je ne compte pas lui mettre deux salopettes le même jour, mais encore une fois, selon le temps, la tenue sera ainsi modulable.


- 1 bonnet “à l’ancienne”, qui couvre bien la tête et les oreilles en s’attachant sous le menton.

- 4 paires de chaussettes.

- 1 bavoir, dont je ne vois pas bien l’utilité à cet âge, mais bon, sait-on jamais.

Sans oublier ma précieuse écharpe de portage !

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