Mercredi dernier, nous sommes allés en famille à l’exposition de la décennie à Grenoble :
Chagall et l’avant-garde russe.
Antonin a beaucoup regardé les grandes masses de
couleurs franches en aplats. Le fait qu’elles soient cernées de noir,
comme dans les dessins d’enfants, renforçait la puissance de l’effet
visuel. C’est drôle comme les tout-petits ont le regard qui naviguent
dans une œuvre : les yeux vont là où l’artiste veut qu’ils aillent
(comme les nôtres, exactement). Avez-vous déjà remarqué cela ?
Un petit garçon de nos amis, qui va sur ses trois
ans, a observé avec attention les tableaux pour y recenser les animaux.
Voici son tableau préféré :
Il a été très sensible à l’humour de
l’artiste qui représente cette paysanne fesses en avant ! Et a bien
remarqué que, dans la vraie vie, « Les cochons bleus, ça n’existe
pas ! ».
Et pour les grands, il y avait de
quoi faire aussi : beaucoup de noms en « - isme » (pour
ma part, les œuvres « rayonnistes » ont été une révélation !)
et beaucoup de chefs d’œuvres de peintres qui, comme Chagall, ont fait
des aller-retours entre Paris et la Russie au début du XXe, et opèrent
la synthèse entre le cubisme et le fauvisme d’un côté, et l’art
populaire de l’autre. Un régal !
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